Le Montblanc au coco est une véritable référence aux Antilles. Ce gâteau indétrônable associe la richesse de la noix de coco avec une texture légère et aérienne, pour créer une expérience gustative inoubliable. Lorsque vous entamerez la première bouchée, il sera difficile de vous arreter.
Un mariage parfait de textures :
Le Montblanc au coco est une combinaison de textures délicates . Sa base est composée d’un biscuit moelleux, la pain doux légèrement imbibé d’un sirop parfumé au rhum. Au sommet et au centre de cette douceur se trouve une généreuse couche de crème à la noix de coco, à la fois onctueuse et légère. La noix de coco râpée est saupoudrée sur le dessus, ajoutant une touche de croquant et de fraîcheur.
Un voyage pour les papilles :
Lorsque vous goûtez le Montblanc au coco, vous êtes transporté instantanément. La noix de coco apporte une saveur exotique et douce qui évoque des souvenirs d’enfance pour la plupart. Chaque bouchée en amènera une autre, attention gâteau très addictif. Et je le trouve meilleure, le lendemain.
Facile à réaliser, un régal à déguster :
La bonne nouvelle est que vous pouvez réaliser ce gâteau antillais avec très peu d’ingrédients. La recette est relativement simple et nécessite des ingrédients courants. Avec un peu d’amour et d’attention, vous obtiendrez un gâteau qui impressionnera vos proches et vos papilles.
Que ce soit pour une occasion spéciale, une fête ou simplement pour vous faire plaisir, le Montblanc au coco est le choix parfait. Il est d’ailleurs un indémodable des fêtes antillaises. Alors, laissez-vous tenter par cette douceur antillaise et savourez chaque instant de cette expérience gustative exquise.
Montblanc au coco
gâteau indétrônable associe la richesse de la noix de coco avec une texture légère et aérienne
Dans deux bols différents, placez les blancs d’oeufs d’un côté et les jaunes dans l’autre .Ajoutez 100 gr de sucre ,aux jaunes puis blanchir.Ajoutez les épices puis la farine tamisée. Préchauffez le four, à 180°C.Beurrez et farinez le moule.Battre les blancs en neige, avec le sucre restant et incorporez délicatement à la pâte.Moulez et cuire 20 min environ selon votre four. Utilisez un couteau pour vérifier la cuisson,La lame doit ressortir sèche.Sortir du four et laissez refroidir sur une grille
Sirop de punchage
Dans une casserole placez l’eau et le sucre, et placez sur feu.A la première ébullition, ôter du feu et laissez refroidir.Ajoutez le rhum.
Crème à la noix de coco
Dans une casserole, placez 2 cas d’eau et la fécule de maïs , diluez puis ajoutez tous les autres ingrédients.Placez à feu moyen, et sans cesser de remuer faites épaissir, le tout.Evitez de bruler le fond , réduire la puissance du feu si nécessaire.Coupez le gâteau en deux dans le sens de la longueur.Punchez chaque côté à l’aide d’un pinceau et du sirop de punchage.Ajoutez de la crème au coco chaude ,sur une des deux moitiés du gâteau. Réservez-en pour recouvrir l’ensemble du gâteau. Refermez le gâteau.Recouvrir l’ensemble du gâteau de crème, encore chaude. Collez aussitôt sur le pourtour des langues de chat, et saupoudrez de la poudre de noix de coco sur le dessus du gâteau.
Dans la caraïbe et côté pacifique le fruit à pain ou l’uru est roi. Il était normal de mettre en avant ce légume qui a nourri des générations sur les îles.
Peu connu en dehors des îles , il mérite qu’on le mette plus en avant.
Avec environ 200 variétés différentes ,présentent dans le monde entier, le fruit à pain offre bien des atouts nutritionnels .
4 variétés dominent dans la Caraïbes; le Yellow heart (coeur jaune ) , le Kasher, le Captain Bligh ou Cassava, et le Timor .
Pour reconnaitre un fruit à pain mûr, il doit être vert – jaunâtre, et doit avoir la peau lisse. Il se conserve 2 à 3 jours à température ambiante, pour le conserver un peu plus longtemps, placez le au réfrigérateur ou dans un saladier plein d’eau . S’il est trop mûr, et donc un peu mou il sera idéal pour des pâtisseries.Par exemple pour un gâteau au fruit à pain, qui est excellent.
Aujourd’hui j’ai essayé, une pâte brisée, le but était surtout de trouver une alternative à la farine de blé sachant que le fruit à pain se trouve en abondance sur nos îles. Je ne sais pas pour vous mais trouver une autonomie alimentaire avec les ressources sur place est important. Pas facile au début de trouver un bon équilibre car la pâte était sucré dans les premiers essais…très sucré ! Pas top pour un fond de tarte ou pour toute autre production.
Des produits de chez nous
Puis m’est venu l’idée d’y ajouter de la moussache, appelé fécule de manioc ou tapioca , vous le trouverez sous ce nom dans les magasins bio. Elle donnera une texture agréable à travailler à votre pâte et estompe le côté sucré du fruit à pain qui était très très présent, voir écoeurant.
Il vous faudra aussi un peu de farine de fruit à pain, la recette ce trouve ici .
Très facile à faire mais il vous faudra la préparer en amont. Vous en trouverez dans le commerce, mais il est toujours mieux de savoir en faire.
Il faudra être vigilant lors de la cuisson, car le temps de cuisson variera , selon le four . Comptez entre 10 à 15 minutes sous surveillance. Pour un peu plus de croustillante , il n’est pas exclu d’y rajouter un jaune d’oeuf (14gr) mais cela est facultatif. Voilà je crois avoir tout dit, à vos tabliers !
Pâte brisée au Fruit à pain (breadfruit dough)
Une pâte à base de fruit à pain qui vous permettra de réaliser des fonds de tarte, fond de pizza ,pâté salé et bien d'autre.
280 à 290 gr de fruit à pain cuitil vous faudra un fruit à pain de taille moyenne
24gr de farine de fruit à pain
34gr de margarine pommade
18 gr de fécule de manioc ( moussache)
14grde jaune d’oeuf ( facultatif)
Instructions
Préchauffez le four à 180°C.
Lavez à l’aide d’une brosse le fruit à pain. Ôtez la tête et n’hésitez pas à faire quelques entailles dans le fruit, puis placez- le sur une plaque de four et cuire environ 1heure à 180°C.
Lorsque le temps de cuisson est atteint , sortez-le , laissez refroidir. Epluchez le fruit à pain, puis coupez-le en 4 afin d’ôter le coeur ( la partie filandreuse) .
A l’aide d’un moulin à légumes , passez les morceaux jusqu’à obtenir la quantité demandée soit 280gr .
Dans un bol , mélangez du bout des doigts la purée de légume et le beurre.Ajoutez ensuite, la farine de fruit à pain . Mélangez.
Ajoutez à la fin , la fécule de manioc, formez une boule. Vous pouvez la laisser, reposer au réfrigérateur , mais c’est facultatif.
Préchauffez le four à 200°C.
Étalez la pâte sur du papier cuisson , à l’aide d’un rouleau à pâtisserie et faites-en bon usage.
La cuisson est à peu près 10 à 15 min, il faudra la surveiller dans cet intervalle tout dépend de votre four.
Notes
Conseil : Le jaune d’oeuf si vous en mettez, se rajoute en même temps que la margarine.la recette de la farine de fruit à pain est ici : https://saveurcaraibes.com/farine-de-fruit-a-pain/
Qui a dit que les petits ne devaient pas manger notre dombré national !
Je doute que si vous lui partagez votre plat d’ haricots rouges ou de crevettes, que bébé fasse une tête des plus réjouie.
Mais si vous lui préparez ce plat, plein d’amour et adapté à ses gouts . Le vote sera unanime.
Pour la petite histoire
Le dombré est plat composé habituellement de boulette de pâte cuite dans la sauce d’un autre plat. Soit une marmite d’haricot rouge mijoté longuement ou un fricassée. Vous pouvez faire des dombrés de tout en fait.
Les possibilités sont illimitées.
Pour bébé , il est important de lui faire des petites boulettes, et nous parlons de boulettes mais pour éviter tout accident ,elle devrait avoir une forme légèrement allongée. Dans tous les cas adaptés les boulettes aux habitudes de votre enfant.
Mon premier dombrés de jambon-llégumes – Dès 15 mois
Les titiris ou poissons argentés sont des alevins, de différentes espèces de poissons( Gobidés) tout juste éclos que l’on pêche dans les embouchures de rivière. Il ne faut pas le confondre avec les pisquettes ou piscette, qui sont plus grosses , cependant en Guadeloupe les titiris sont nommés pisquettes.
Les Amérindiens, les colons, les esclaves l’ont pêché et apprécié. Ce poisson et la pratique de sa pêche son inscrit dans notre patrimoine. Avec l’accras de titiri, le touffée est un des plats préparés avec ce poisson prisé.
A la Réunion , il est nommé bichique ou caviar de la Réunion.
Voici une recette des plus connus dans nos îles .
Touffee de titiri – Etouffée de titiri
Saveur Caraibes
Le titiri est un mets apprécié depuis des siècles, succombez vous aussi à son charme
1 bouquet garni ( 1 branche de thym, 4 branches de cives, 4 branches de persil )
Instructions
Placez les titiris dans une passoire , et les laver à grande eau afin de les débarrasser du sable ou d’autre impuretés. Puis les placer dans un bol , et ajoutez le jus des deux citrons, du sel , les feuilles de bois d’inde, et mettre de l’eau à hauteur. Puis laissé mariner 20 à 30 min.
Dans une casserole , faire revenir 2 minutes dans l’huile, l’oignon émincé , le persil , les cives hachées , et au dernier moment rajouter l’ail pilé, puis les tomates pelées, le sel, le poivre et faire revenir 2 minutes de plus .
Rajoutez les titiris et couvrir. Laissez 10 min en cuisson, en remuant de temps à autre afin que les poissons n’accrochent au fond de la casserole.Servir avec du riz ou des légumes de votre choix type banane plantain jaune, igname, dasheen ou autre .
Nous connaissons pour la majorité les belles vues des plages de la république dominicaine, ainsi que ses immenses complexes hôteliers.
Mais l’île ne se résume pas à la plage , il y a aussi le côté historique à voir et vous ne serez pas déçu.
Coté nature
Le parc national de Los Tres Ojos (8 km à l’est de St Domingue), des grottes souterraines des Taïnos, aux eaux bleues.
– Dans l’esprit eau bleu , vous avez aussi le cénote HOYO AZUL au Scape Park à Cap Cana .
La réserve naturelle Del ESTE à la Romana,connu pour ses 300 espèces d’oiseaux ,et 500 variétés de fleurs, mais aussi ses récifs de corail, ou vous pourrez plonger . Visitez, des cavernes recouvertes de peintures précolombiennes, faites par les Taïnos .Et passé sur l’île de Saona.
ile de Saona
Réserve naturelle Del Este
Sculpture Taïnos - parc Los Haitises
Los Tres Ojos
El limon
Amazone d' hispaniola
Larimar, pierre semi précieuse
Parent Géry
Gisement unique au monde de larimar
– La baie de Samana pour observer les baleines de janvier à mi-mars , passez voir les cascades El limon (photo cascade el limon)
– Au nord-est dans les collines de La Cumbre les mines d’ambre bleu ou les musées de l’ambre à Puerto Plata vous y verrez des spécimens datants de 15millions d’années .
– Visiter les sites d’extraction de larimar , au sud -ouest,dans les collines de Bahoruco pierre semi-précieuse turquoise que l’on trouve uniquement en République Dominicaine .
Côté Historique
– Classé patrimoine mondial de l’UNESCO, la calle de las Damas, rue vieille de 500 ans
– Catedral primada de america daté du 16e siecle
– Altos de chavon, petit village culturelle
– Fresque Taïnos des cavernes du coté du parc naturel national Los Haitises
Lors de son arrivée en 1492 , Christophe Colomb, est accueilli par les Taïnos »peuple ami », originaire d’amazonie . Les premiers habitants y serait ,les Ciboneys, selon certains historiens, à partir de 5500 à 2500 ans av J-C et chassés par les Taïnos.
Ils appellent déjà l’île Quisqueya « mère de la Terre », Ayiti la « Terre des hautes montagnes », ou Bohio .
Ils étaient environ 400 000 et plus sur l’île au début,la population se réduit d’environ un millier en une vingtaine d’années. Ils moururent de maladie, malnutrition , et d’attaques diverses.
L’île rebaptisée Hispaniola fut détenue par les Espagnols , par les Français, puis Haiti ,ils prirent ensuite leur indépendance.
Esclavage et Influence
Les Espagnols, au début du 16e siècle déportèrent des esclaves d’Afrique et séparèrent les membres de même ethnies,afin d’imposer la langue espagnol et perdre les racines de leur cultures .
On y trouva :
–Les membres d’Afrique du Centre-Ouest : actuellement Angola, République du Congo et Rép. Démocratique de Congo),
– Les membres d’Afriquede l’ouest (Nigeria, Côte-d’ivoire, du Sénégal ,Bénin, Ghana, Sierra Leone, Guinée -Bissau)
Ils travaillèrent, pour les exploitations minières (or) ou agricoles tels que la canne à sucre importée, le tabac , l’acajou.
Ces cultures amenèrent des Italiens, des Allemands ,Hongrois ,des Juifs de Curacao , des Libanais, Palestiniens, des Chinois, Japonais, des Portoricains et des Américains, puis des habitants d’autres îles de la Caraibes Tels qu’Anguilla St -kitts et Nevis, iles vierges, Martinique et Guadeloupe etc).
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