Une solution toute simple, vous permettra de faire une glace aux fruits crémeuse pour un dessert rafraîchissant.
Les vacances, sont synonymes de chaleur, de moments en famille ou entre amies. Mais c’est surtout la période ou on sort les barbecues et les sorbetières, mais pas de panique si vous n’avez pas de sorbetière, on peut compenser cette absence.
Il faudra préparer la base au lait, sans y ajouter la crème, puis laisser refroidir cette même base. Fouetter la crème entière en crème montée. Et l’ajouter à la base lait pour lui donner une texture aérienne avant et après congélation.
Glace à la goyave
Pas de sorbetière? pas de panique , cette astuce vous permettra de déguster votre glace aux fruits
Lavez, épluchez et passez au blender les goyaves.Tamisez la purée obtenue, puis pesée pour récupérer la quantité de purée nécessaire.
Versez dans un bol un peu de lait , ainsi que l’arrow-root, remuez avec une cuillère pour la diluer.
Dans une casserole placez, le lait, la poudre de lait écrémé, le sucre et l'arrow-root dilué.
Faire épaissir le mélange, en remuant très régulièrement . Ôtez du feu et laissez refroidir totalement au réfrigérateur.
A l'aide du mixeur plongeur, mixez la base au lait en y ajoutant la purée de goyave.Montez la crème en chantilly et l'incorporer délicatement , à la base à la goyave.
Ce pain frit , consommé dans toute la Caraïbe est un très proche cousin du bokit.
Il accompagne les plats comme en Jamaïque ou Ste Lucie avec du poulet frit Il peut aussi être mangé sur le pouce, selon les îles , fourré de garniture salée (de la morue « bakes & saltfish ») ou sucrée comme des beignets, ou accompagné de confiture au petit déjeuner.
Histoire
L’origine des bakes,johnny cake , bokits remonterait des indiens d’Amérique, les Shawnees (Shawano, ceux du Sud), à base de farine de maïs , ils les cuisaient sur des pierres chaudes .
nom : jonikin ou Janiken
La recette perdure toujours sous le nom de hoe cake ou Shawnee cake.
Les colons anglais, la rapportent en voyage et avançant dans leur épopée, le jonikin évolue dans sa recette et change de nom, Journey cake (ce pain était consommé lors de longs trajets) , puis devient tour à tour, en passant d’île en île :
On le retrouve dans toute la Caraïbe, mais sous des formes différentes (un peu plus plats, ou encore plus petit) , les textures et quelques ingrédients diffèrent un peu selon le plat qu’il accompagne.
Mélangez tous les ingrédients secs ensemble, ajoutez le beurre et sablez l’ensemble.Ajoutez l’eau, rassemblez le tout puis , pétrir 5minLaissez poser 30min a couvertDivisez en boule ,laissez poser 10 minutes à couvertEtalez au rouleau puis cuire 30-45 secondes par côté , ils doivent être dorés.Puis égouttez-les sur du papier absorbant.
Saltfish
Faites dessaler la morue dans un bol d’eau quelques heures avantPuis cuire dans une casserole d’eau 10min environ , jetez l’eau et cuire une deuxième fois émiettez la morue, et réservez.Hachez le persil, les cives ,le poivron l’oignon, et les piments ( végétarien et oiseau ,sans les graines).pilez l’ailDans une poêle,ajoutez l’huile et chauffez à feu moyen Ajoutez tous les aromates hachés précédemment et faites revenir 2-3min, toujours à feu moyenAjoutez la morue, la sauce tomate, ajustez l’assaisonnement (sel-poivre).Cuire 4min, ajoutez le jus de citron à la fin de cuisson
Coupez les bakes en deux , puis fourrez les de morue ou de tout autre garniture de votre choix
Notes
Dans certaines îles, les bakes sont dégustés au petit déjeuner ,avec de la confiture. En accompagnement de plat, cuit un peu plus épais et même au gouter enrobé de sucre
Le cassave est une galette fine, confectionné à base de farine de manioc, sa fécule(fécule de tapioca) ,de l ´eau et du sel. Elle est sans gluten et fait office de pain.
À l’origine consommé nature, on trouve de nombreuses variantes , elles sont fourrées de confiture, ou de farce salée.
Le manioc ,connu sous le nom de yuca, tapioca ou cassava, est une plante racine originaire d’Amérique du Sud qui est devenue un aliment de base dans de nombreuses parties du monde.
Les amérindiens premiers habitants de la Caraïbe, préparaient déjà des cassaves, il est une source importante de glucides et les bienfaits du manioc sont nombreux.
Retrouvez plus d’infos sur le manioc dans cet article :
Le cassave est l’une des utilisations les plus populaires du manioc , mais on trouve aussi la farine de manioc appelé en Afrique le gari ,ou couac en Guyane, la farine fine de manioc et la fécule de tapioca qui est l’amidon du manioc .
Découvrez les chulitos à base de manioc, des croquettes fourrées idéal pour l’apéritif
Cassave :comment faire?
Le manioc est d’abord pelé et râpé, puis la pulpe est mise à tremper quelques heures à quelques jours dans une bonne quantité d’eau, pour évacuer les toxines.
Filtrée dans une serviette propre , la pulpe est pressée pour en extraire l’amidon.
L’eau récupérée, sera mise de côté afin que l’amidon se dépose au fond du récipient.
L’amidon est ensuite récupéré ,séché et la pulpe elle, sera transformée en farine en la cuisant à sec .
Cette farine peut être utilisée pour faire les cassaves ou une variété de produits de boulangerie car la farine de manioc est panifiable.
Pour faire une galette de cassave, il faut mélanger la farine de manioc avec de l’eau et un peu de fécule de manioc pour former une mélange humide et friable.
Le mélange est ensuite étalé en une fine couche sur une plaque de cuisson et cuite à feu vif jusqu’à ce qu’elle soit dorée.
En conclusion, le manioc est une plante racine riche en nutriments qui saura vous apporter de nombreux avantages , il est un choix populaire pour les personnes souffrant d’allergies alimentaires ou d’intolérances, car elle ne contient pas de gluten.
Et n’oubliez pas, il est important de cuire correctement le manioc pour réduire les niveaux d’acide cyanhydrique et profiter pleinement de ses avantages nutritionnels.
Lavez et épluchez les maniocs.Râpez-les finement sur une râpe à parmesan, la pulpe obtenue est placée dans un saladier.
Trempage du manioc = élimination des toxines
Versez une bonne quantité d’eau, sur la pulpe , remuez puis laissez poser 12h minimum.
Récupération de la fécule de manioc (Tapioca)
Filtrez en utilisant une serviette propre, essorez bien pour évacuer le plus d’eau que possible et gardez bien l’eau.
On laissera reposer cette eau au moins 3 heures , la fécule de tapioca se déposera au fond du bol.
Dès que la fécule c’est totalement déposée au fond du bol. Jettez l’eau, grattez le fond du bol afin de récupérer la fécule.
Ajoutez la totalité de cette fécule à la pulpe de manioc.Emiettez la pulpe ,du bout des doigts ajoutez-y une pointe de sel.
Passez au tamis, ou continuer à émietter à la main.
cuisson
Chauffez une poêle, à feu doux-moyen.Versez un peu de poudre de manioc sur toute la surface de la poêle , laissez cuire 2-3min, retourner. Continuer la cuisson.
Pour plus de légèreté ,vous avez la possibilité de monter la crème, en crème fouettée et d’y incorporer le lait de coco gélifié ( à 30°C), puis le mouler.
Vous pouvez accélérer la prise en faisant descendre la température plus rapidement ,en le passant au congélateur. Surveillez afin de ne pas passer au stade de la congélation.
Sinoball est la contraction du mot snowball, boule de glace ou de neige.Dans le monde entier on en trouve aussi sous le nom de granité, kakigori.
Dans toute la caraïbe, on en mange, très rafraichissant et coloré vous ne serez pas surpris de croiser les vendeurs, arpentant les rues en triporteur fabriqué parfois artisanalement. Les coups de klaxon ou de clochette vous mettront en alerte.
Snacking glacé intemporel
On peut clairement dire que c’est le snacking glacé par excellence des caribéens. Simple mais si réconfortant et rafraîchissant. Un bloc de glace , un rabot, des sirops, une paille et le tour est joué.
Selon les îles, le nom et les parfums varient des cacahuètes en topping ou du lait concentré sucré, des sirops exotiques ou plus classique.
La texture du snowball ou sinobol est fine, légère dans certaines régions les grains de glace sont plus gros et croquant.
Origine
En regardant du côté du Japon on retrouve le kakigori,datant du IXe siècle. Une glace rasée , à partir d’un pain de glace .La poudre glacée obtenue est elle aussi additionnée de sirop.
Une autre version parle d’origine Américaine remontant vers les années 30 à La Nouvelle -Orléans. Puis le fameux dessert s’est étendu dans les îles anglophones puis toute la caraïbe vers les années 50.
Si vous souhaitez déguster lors de vos voyages, dans la Caraïbe voici ses différents noms.
Cuba : granizados , raspado, rasco-rasco
Porto-Rico : Raspados, servi si vous le souhaitez avec du lait concentré sucré
Nommé Oyem, le crabe de terre faisait partie de l’alimentation de base des amérindiens. Les esclaves y trouvèrent une source alimentaire non négligeable.
Le crabe de terre ,Cardisoma guanhumi La treille, est un crabe qui se décline sous plusieurs couleurs. Bleu , violet, vert marron ou jaune. Le crabe de terre possède une particularité , il est capable d’abandonner un de ses membres et il repoussera.
5 paires de pattes, une petite pince, et une beaucoup plus grosse pour sa défense. La carapace est remplit de graisse que l’on utilise pour le matoutou, le tourmalin.
Cardisoma guanhumi qui sort plutôt la nuit, aime sortir en bande organisé , etconstruire des tunelles . Il craint la chaleur, et aime sortir par temps de pluie. La saison de reproduction se passent à la saison chaude, de nuit vers Avril -Mai, les femelles lâchent leurs oeufs dans la mer et s’accouplent en sortant .
Ils sont capturés entre Février et Juin, en utilisant des « ratières « posés au dessus du trous garnis d’un appât, un morceau de fruit, ananas canne à sucre. Le crabe prenant l’odeur du fruit, sort de son trou arrive directement dans le piège. Ce n’est que lorsqu’il attrape le fruit que le fil se décroche et referme le piège sur lui même.
Je peux vous dire qu’à ce jeu les crabes sont des petits filous, je me souviens que certains arrivaient à récupérer le fruit sans déclencher le piège. Ou mieux ! Les plus aguérris poussaient le piège sans même regarder le fruit ! (Ahahah)
Après la pêche, ils ne sont pas consommés tout de suite. Conservés vivant dans une cage, ils sont hydratés et nourris avec des feuilles de fruit à pain séché, du piment des fruits frais (ananas, melon, pastèque) .
Plutôt consommé en fricassée lors de la fête de Pâques ou de Pentecote ils peuvent être utilisé pour faire des crabes farcis.
Matoutou ou Matété de crabe
La matoutou est un plat traditionnel, consommé lors des fêtes de Pâques et de Pentecote en Guadeloupe et Martinique
Tuez les crabes en enfonçant la lame du couteau entre les deux yeux.A l’aide d’une brosse nettoyer bien entre les pattes, le ventre , les pinces.Cassez les griffes, situées aux extrémités des pattes. Cassez les extrémités des pinces.Arrachez la carapace, à l’aide d’un couteau gratté les branchies présentes sur le corps du crabe. Récupérez le tourmalin dans la carapace (situé dans les coins) ,réservez.Cassez le corps des crabes en deux.
Placez les crabes, dans un bol ,Pressez les citrons dessus et salez.Réservez.
Préparation et Cuisson
Hachez toutes les épices, ensemble ( cives, persil, oignon, ail , piments)
Dans un faitout , faites chauffez à feu moyen l’huile. Ajoutez les crabes, faites revenir jusqu’à coloration.
Ajoutez toutes les épices hachées, ainsi que les clous de girofle, le bois d’inde ( poudre et feuille) , le laurier, le thym, le poivre, les tomates. Faites revenir 3 à 5 minutes environ.
Ajoutez le riz, l’eau , le tourmalin (gras du crabe) et laissez mijoter environ 30-35 minutes. Ajoutez un peu plus d’eau en cours de cuisson si besoin.
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