Martinique
Matinina / Joüanacera
Capital : Fort de France
Un brin d’histoire
Les premiers habitants de la Martinique sont, les saladoïdes puis les arawaks , originaire de l’ amazonie, leur présence remonterait à plus de 5000 à 2000 avant J-C. Les ressources archéologiques sont faibles, les Amérindiens installés au Nord(vers Le lorrain, Vivé) seraient victimes des éruptions de la Montagne -Pelée les derniers objets trouvés sont datés de 300 ap J-C.
Une deuxième vague , les Caraibes s’installent au Sud de l’île de 800 à 1600 ( site de Dizac (Diamant), Anse Trabaud (Ste-Anne), et foret de Montravail (Ste-Luce).
Ces premiers noms, sont Matinino / Matinina (en Arawaks) qui donna plus tard suite à des transformations en Madiana devenu Madinina : l ‘île aux femmes ou Jouanacaera ( en langue caraïbe) : l’île aux iguanes. Le nom martinique n’est pas du a sa découverte, jour de la fete de st martin.
Arrivé de Christophe colomb : 15 juin 1502, au carbet
Possession par les francais via d’Esnambuc : le 15 septembre 1635
Abolition de l’esclavage : 22 mai 1848
Officiellement ,le 27 avril 1848 le gouvernement promulgue le décret d’abolition de l’esclavage
Le décret met du temps à arriver, et les esclaves s’impatientent. Le 21 mai l’arrestation d’un esclave (Romain,tanbouyé)à st Pierre, démarre un soulèvement. Malgré sa libération,le 22 mai 1848, une révolte éclate et de nombreux esclaves sont impliqués,c’est le début de la liberté.
Dans la nuit du 22 au 23 mai 1848, le préfet déclare l’abolition immédiate de l’esclavage. Par peur d’une révolte plus importante.
Le 27 mai 1848 le gouverneur de guadeloupe promulgue l’abolition de l’esclavage par crainte des révolte . Malgré l’arrivée du décret le 5 juin
Lors d’une expédition , entre 1499 et 1500 Alonso de Ojeda est le premier Européen à trouver l’île,qui apparaît sur la première carte de l’ Amérique de Juan de la Cosa en 1500 et d’Alberto Cantino en 1502 .Le nom Ioüanacera ou Joanacaera y apparaît (l’île aux iguanes), sur des cartes datantes de 1500.
Iouna= iguane, caera = île
Les Pierrotins ,mis au courant de l’attaque nocturne prévue par les Anglais, accrocha des lanternes au mur afin de donner l’illusion de la présence de la ville. Il resterais des boulets de canon au fond des trous.
Esclavage et colonisation
Sous la compagnie des iles d’ Amerique, il est organisé la venue d’esclaves d’ Afrique (Sénégal , guinée ,angola,)afin de cultiver principalement, la canne. L’indigo,le tabac,le coton,cacao ,roucou et le café sont aussi cultivés
Vers 1636, les Caraïbes sont contraints de fuir l’île (vers la Dominique et St-Vincent) ou de se fondre parmi les esclaves et les colons. Ils se réfugieront principalement vers la presqu’ile de la caravelle (Cabesterre).
La Hollande et l’ Angleterre mènent des batailles appuyées afin de récupérer l’île vers 1760 ,l ‘île voit passer, des Hollandais chassés du Brésil, Anglais et des Juifs.
D’ailleurs les Anglais prennent possession en 1794 de la Martinique, puis redevient française en 1802.
Suite à l’abolition de l’esclavage, une nouvelle main d’oeuvre est rapatriée sur l’île, venant d’Inde, Congo (au nombre de 10 000, dit « volontaires ») et Chine.
Cuisine
Les Amérindiens nous ont laissé le manioc, les cassaves, le roucou. Les Indiens sont venus avec le curry entrant dans la composition du colombo aux antilles, et qui reste un des plats fars de nos iles.
Les accras ( langue éwé du Royaume de Dahomey qui signifie , beignet de légumes), les tubercules (patate douce, ignames),et les pois sont venus d’ Afrique de même que la soupe à Congo .
Quoi de neuf : Martinique
Gâteau Robinson
L’heure du goûter approche , et vous avez une terrible envie de gâteau?! Ce gâteau typique de la Caraîbe est fait pour vous ! Gourmand à souhait , c’est un incontournable : confiture de banane , coco , ou goyave. Faites votre choix et lancez vous.
Je fais ma Pâte à colombo ou Massalé maison
La présence de plats au curry ou selon les appellations, le « colombo » démontre l’influence de la présence indienne suite à l’esclavage . Nombreux sont ceux qui se plaignent , dont les anciens du manque de saveur des pâtes ou poudres achetées dans le commerce.
C’est pour cette raison, que je vous propose quelques pistes afin que vous composiez votre pâte, vous -même. Découvrez la recette du massalé ou pâte à Colombo.
Souskay hareng-saur ou chiquetaille hareng-saur
Aujourd’hui nous allons découvrir ou redécouvrir le chiquetaille d’hareng-saur qui se prépare avec des harengs fumés, de la carotte de l’oignon et des épices.
Chiquetailler signifie réduire en miettes, ou en morceaux.
Macaron au coco
Le macaron coco est un biscuit sec fait à partir de pulpe de noix de coco fraîche râpée. Sa paternité serait le fameux macaron parisien, il se déguste à tout moment de la journée et fait partie d’un incontournable des marchandes de douceurs.
Gratin de christophine
Le gratin de christophine est un plat réconfortant. Que l’on mange souvent pour les grands évènements ou le dimanche pour des repas en famille.
Découvrez ici une version parmi tant d’autres du gratin, mais aussi la plus simple que possible , comme le feraient nos aînés.
Blaff de poisson
Le blaff est un court-bouillon clair. Le nom « Blaff » viendrait du bruit que fait le poisson en tombant dans l’eau bouillante.
Pâté sucrée à la confiture ou pâté cannelle
Le pâté sucré est un chausson, fourré de confiture , de banane, d’ananas ou de noix de coco.
C’est une pâtisserie que l’on trouvait autrefois sur le tray de la marchande de gâteaux à la sortie des écoles ou à la sortie de l’église .
Confiture de bananes
Cette confiture ,un basique dans la pâtisserie créole, servira comme fourrage pour des gâteaux , des pâtés sucrés ou sur des tartines au petit déjeuner.
Beignet de bananes
Source de grignotage à l’heure du goûter et présent surtout au moment du Carnaval , découvrez ce petit bonheur à l’antillaise!
Confiture de noix de coco
La confiture de coco est l’une des premières confiserie connu dans les Antilles. Elle avait une place de choix dans les cuisines, et était servie en dessert lors de repas important.
Le cocotier est originaire de Polynésie et d’Amérique du Sud.
Certainement connue par les premiers habitants de la Caraïbes, sa présence s’est affirmée au début du 18 eme siècle aux Antilles, aidée certainement par les Européens.
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